Juliana de'Armale

Etat civil

Nom : De’Armale
Prénom : Juliana. Elle n’affectionne cependant en aucun cas la sonorité un peu trop pédante à son goût et préfère y enlever la dernière syllabe. Appelez la donc Julia.
Âge : 19 ans
Situation familiale : Fille de nomades sans doute, adoptée par un riche couple.
Statut professionnel : Etudiante

Description

Caractère : (6 lignes minimum) Il ne faut jamais se baser sur la première apparence. Telle sera la leçon à apprendre avec Julia. De par ses attitudes nobles et le regard qui peut parfois s’y prêter, la demoiselle pourrait facilement, dès la première apparence, sembler fort imbue d’elle-même, voire un brin méprisante, et il est vrai qu’elle a toujours appris à voir le monde du haut de sa personne. Néanmoins, n’allez pas vous laisser influencer si facilement, car vous pourriez bien tomber sur un os. Julia est bourgeoise, certes, toujours si polie, aimable avec les gens à qui elle doit le respect, mais il serait fort envisageable de se laisser surprendre par sa sociabilité, autant avec les filles qu’avec les garçons. Elle a rarement vécu des romances à proprement parler puisqu’elle a plutôt tendance à considérer les garçons comme des amis et à ne jamais regarder plus loin, même lorsque l’occasion lui apparaît. Elevée seule et de manière stricte, elle ne supporte qu’assez rarement de passer des instants seule et adore se sentir entourée et épaulée. Son langage peut alors paraître peu aristocratique et confondre la si sévère éducation si difficilement associée à sa personnalité.

Julia n’est pas le genre de personnes absolument inactives qui ne peuvent rester deux minutes debout sans chercher un quelconque siège pour leur repos, non… C’est une vraie puce. Toujours à courir partout dans tous les sens, à chercher quoi faire pendant ses phases d’ennui, elle en devient exaspérante et nombre de gens aimeraient parfois trouver un moyen pour la tenir sur place plus de cinq secondes. La jeune fille dort donc assez peu, réprouvant les phases d’inactivité et les seuls moments pendant lesquels elle arrive à vaincre cette obsession presque maladive du mouvement est les heures de cours ou lorsqu’elle a épuisé suffisamment d’énergie ou d’intérêt sur une chose pour se sentir lasse.

L’ennui est également une grande caractéristique spécifique de sa personne. Julia en est facilement sujette. Dans ces moments, son visage se renferme et son expression pleine de vie se renferme étrangement, compte tenu de sa manière d’être. Elle se mure dans une sorte d’apathie anormale, et ses paroles deviennent souvent un protocole, une obligation puisqu’elle ne parle que lorsqu’elle y est forcée. Cela peut autant être déroutant pour ses interlocuteurs que leur plaire puisqu’ils tiennent là l’occasion de s’accorder un moment de répit en présence de la jeune fille, fait assez exceptionnel…


Physique : (6 lignes minimum) Si vous avez bien lu toute la personnalité de Julia, son physique risque alors de vous étonner… En effet, la jeune fille ressemble à une poupée modèle. Son teint de porcelaine, rehaussé par le rose naturel de ses joues, contraste de manière surprenante avec ses yeux ronds de fillette, d’un bleu océan magnifique. Son visage plutôt rond renforce d’ailleurs cette impression d’enfant. Julia n’aime d’ailleurs pas énormément ce point-là de son physique et s’arrange pour le cacher derrière ses splendides longs cheveux roux semblables à des langues de feu puissantes, qu’elle laisse libres la plupart du temps ou qu’elle attache en queue de cheval, couettes, chignon rapide ou même en y incluant des rubans… Bref, toutes les fantaisies qui peuvent lui passer par la tête à cet instant.

Julia est d’assez petite taille, environ 1m60, et son corps est agrémenté de jolies formes, mais assez peu exceptionnelles. La jeune fille n’est pas un canon de beauté, sans être repoussante. Elle se confond plutôt dans la normale au niveau de la beauté et n’aime pas comparer son physique, attitude qu’elle juge ridicule puisqu’elle est plus portée sur la personnalité que l’apparence extérieure, sans non plus être insensible à la beauté des garçons.

Au niveau de l’habillement, il n’y a pas de style précis à attribuer à l’aristocrate. Elle enfile des vêtements en rapport avec ses envies quotidiennes. Un jour habillée élégante, avec des robes chics, des ensembles coûteux et sur mesure, il est parfaitement possible de la voir le lendemain vêtue avec des habits fort simples mais plutôt efficaces pour lui permettre de bouger à sa guise.
En fait, c’est plutôt assez simple : regardez l’attitude vestimentaire de Julia, et vous connaîtrez facilement ses pensées et son humeur du jour… Bien que les apparences puissent quelquefois être très trompeuses…

Pouvoirs : (3 au maximum, ils feront l'objet d'une validation de la part de l'administration.) Julia a des rapports étroits avec l’air. Elle ne maîtrise cependant que fort peu ce pouvoir et arrive juste à manipuler le vent pour faire se lever une légère brise rafraîchissante. Elle entretient également une relation qu’elle trouve elle-même assez étrange avec les oiseaux. Ceux-ci se trouvent irrésistiblement attirés par elle et elle a parfois l’impression qu’ils la comprennent mieux que quiconque… [color]

Particularité : [color=orange](physique ou autre) Une petite cicatrice un peu plus basse que la nuque dont elle ne se souvient pas de l’origine.

Histoire

Biographie : (Minimum de 20 lignes exigé)
« Es-tu sûr que cela soit prudent réellement de l’envoyer là-bas ? »

Antinéa tourna le regard vers celui qui avait prononcé cette phrase, à savoir son père, Sir Geoffrey de’Armale, et s’étonna de l’inquiétude qui transperçait ses yeux stricts. Il en était de même pour sa mère, dame Iris, qui regardait par la fenêtre du manoir familial.

« Vous ne pouviez la laisser ici… prononça t-elle alors d’un ton tranchant et empreint de sévérité.
- Certes, répliqua alors sa génitrice, mais crois-tu qu’elle se débrouillera dans cette immense université ? »

Cette dernière se heurta au rire soudain de sa fille naturelle.

« De nous deux, si l’une doit le mieux s’adapter à ce milieu estudiantin, c’est bien Juliana. »

Néanmoins, derrière cette attitude si sûre, se dissimulait cette même angoisse. Depuis que sa sœur adoptive habitait chez eux, elle avait été couvée et n’était que très rarement sortie. Il faut dire que son histoire, assez surprenante, était néanmoins suffisamment tragique pour inciter à la méfiance.
Juliana n’était pas son vrai nom, mais une simple marque d’identité attribuée lors de son adoption. Elle n’était pas la fille de Sir de’Armale, mais certainement de la descendance d’un couple de nomades, puisque c’est au milieu d’un camp dévasté d’aventuriers que le noble avait découvert le bébé en pleurs. Rien ne pouvait faire deviner les raisons de sa survie, mais elle était vivante et c’était tout ce qui importait. Le père d’Antinéa avait alors pris la petite sous sa protection et l’avait confié aux bons soins de son épouse. Pour cette dernière, l’enfant fut un cadeau du ciel car elle venait, en effet, d’accoucher d’un bébé mort-né, et son chagrin se calma peu à peu au contact du mystérieux nouveau-né, auquel la famille s’attacha au point de la faire passer pour un membre à part entière.

Juliana avait ainsi grandi dans un milieu peut-être extrêmement strict mais très aimant. Antinéa et elle s’entendait comme deux véritables sœurs mais jamais la cadette ne put s’habituer à cette aristocratie, faite de conventions, de décorum permanent, de bals ou autres réunions. Ses principales activités se résumaient à gambader dans la nature et à regarder des heures durant le ciel jusqu’à voir un moineau s’approcher d’elle, sans aucune crainte. Etrange spectacle certes innocent, pensait l’héritière des de’Armale, mais qui développait le caractère têtu de la demoiselle, au grand dam de ses parents adoptifs.

« Pensez-y, mon ami, déclara soudain Iris à son époux, si Antinéa nous dit juste, Juliana est plus à même de développer ses pouvoirs dans un lieu approprié pour cette occasion. De plus, elle est certes d’un naturel agité mais n’a jamais causé de dégâts importants.
- Père, ne vous souciez de rien. Elle sait d’où elle vient et l’éducation que vous lui avez inculqué. Elle saura se tenir… »

Fixant toujours de cette inquiétude débordante sa femme et sa fille, Geoffrey hésita un instant.

« Vous avez raison, mais je ne peux m’empêcher de craindre ce qu’elle pourrait y découvrir là-bas.
- Istya est l’endroit qui lui convient le plus, insista son aînée.
- Je n’en doute pas, Antinéa… Mais un sentiment me prend au cœur, et je me demande si nous avons bien fait de lui dissimuler autant de secrets… Imaginez qu’elle ne sait même pas qu’elle n’est pas de notre maisonnée, mais en fait d’une simple tribu de nomades ! Tout notre entourage la déprécierait en apprenant la nouvelle… »

Le silence se fit, laissant chacune des personnes en présence en proie à la réflexion, avant que le chef de la lignée ne proclame solennellement :

« Elle a déjà suffisamment de doutes… »

La dame de’Armale détourna de nouveau son regard vers la fenêtre et contempla le paysage. Le soleil brillait de tout son éclat sur la magnifique cité d’Aïsthèsis, tandis que les arbres qui ajoutaient un cachet non négligeable dans le quartier se balançaient doucement au rythme d’une légère brise.

« Le vent l’a amené à nous et il a toujours veillé sur elle… J’ai confiance en lui. Il nous la ramènera saine et sauve… »



Scolarité : Juliana n’est presque jamais sortie de chez elle dans un cadre scolaire. Un précepteur venait lui enseigner différentes matières

Ambition : Elle n’en a pas à court termes pour le moment… Elle voudrait maîtriser son pouvoir et connaître les vérités cachées par son entourage… Mais son véritable objectif est de vivre la vie à fond, tout simplement…