Nadi [Finie !!!]

Etat civil

Nom : Bellock Nap
Prénom : Nadirea "Nadi"
Âge : Seize ans presque dix-sept
Situation familiale : Fille de Mylinda Nap et Corme Bellock, Nadirea a six frères (Radou, Cambiaremi, Mistël et Uruen plus grands qu'elle ; Eosir du même âge ; Hebon plus petit) et une petite-soeur Elberethan
Statut professionnel : Etudiante
 
Description

Caractère : Nadi n'est pas différente de la jeune fille type de dix-sept ans, elle est même tous ses traits de caractère poussés à l'extrême... Pourtant, c'est bien cela qui la rend particulière... Certains sont rêveuses, elle hallucine, croyant voir ses rêves se matérialiser ; d'autres sont renfermées, elle se coupe du monde ; il y en a des qui s'entichent du premier garçon venu, elle en fait une obsession. Colérique voire hystérique à ses heures, susceptible, pire, paranoïaque. Elle aime entendre les commérages, ne prend pas des gants quand elle parle aux autres, elle est le stéréotype de la fille avec laquelle on regrette d'être devenue amie. Pourtant des amis, elle n'en a pas beaucoup, heureusement pour le reste du monde ! Persuadée d'être un déchet, elle vit dans l'ombre, évitant les autres comme s'ils allaient la juger. Elle est dans l'âge où on se remet en question, peut-être un tout petit peu plus vieille, et le manque de confiance en soi dans cette période s'est transformée chez elle en une vraie torture qu'elle s'inflige. "Tu es moche, vois les choses en face", "De toute façon, personne ne t'aime", "Ne va pas lui parler, elle t'ignorera", tel est le genre de phrases qu'elle entend toujours dans sa tête. Elle n'a aucune croyance, mais l'espoir est en elle, au fond, elle n'est qu'une gamine qui a des rêves et des tourments, peut-être se serait-elle mieux retrouvée dans un corps de très jeune adolescente de douze ans.

Physique : Quand elle se dit "moche", Nadirea n'a pas tout à fait tort. Les plus gentils diront d'elle qu'elle est "différente". La grosse particularité de la jeune fille, c'est son oeil de chat, dont nous comprendrons la venue plus bas. Comme un oeil de chat, il est jaune et sa pupille change de forme en fonction de la luminosité. Son autre oeil est noir, normal. Mais qu'importe, le premier est souvent caché par une importante masse de cheveux qui, comme l'ensemble de sa chevelure, sont épais, plus ou moins raides, plus ou moins coiffés et soignés "A quoi bon ? Ca ne me rendra pas meilleure à voir !" de couleur brune, ni trop foncée, ni trop claire, banale. Ce qui encourage si peu à aller lui parler n'est donc pas son énorme différence physique qu'elle dissimule, mais plus son attitude visiblement peu ouverte à la communication : tête baissée, cheveux devant les yeux, peu mêlée à la foule, bras croisés, pleine de tics. Un d'eux consiste à se mordre assez violemment la lèvre inférieure au même endroit, ce qui explique qu'elle soit fendue ce qui pourrait passer pour une blessure due à des bagarres ou quoi que ce soit, mais non, juste un malheureux tic, ce qui est tout de même beaucoup moins glorieux ! Le reste de son apparence est plus ou moins conforme à elle : des robes froissées voire déchirées sorties de stands soldés sur les marchés, peu de coquetterie, elles sont moins entretenues que ses cheveux, ce qui n'est pas peu dire ! Des ongles rongés, des pieds nus et sales, parfois des rubans ou des dentelles autour du cou ou des poignets, ce qui sert en réalité à attacher ses cheveux quand le besoin s'en ressent. Ah ! Elle ne se sépare jamais du morceau de serpillière cousue en sac et teinte en noir qui lui sert à mettre en vrac toutes ses fournitures et surtout, très important, son journal intime ! Comme toute bonne fillette qui se respecte, elle a un journal intime qui contient des pages écrites, des pages dessinées, des pages collées, des pages qui sont le nom d'un garçon entouré d'une multitude de coeurs, etc. et surtout, le cadenas !!! La clef se trouvant au milieu de sa masse de cheveux, aucun risque de la retrouver ainsi.

Pouvoirs : Le "don naturel" de Nadirea est de pouvoir se protéger plus ou moins bien des autres. Elle affaiblit considérablement les effets des pouvoirs des gens, ce qui lui a permis d'éviter pas mal de situations qui auraient pu être désastreuses.

Particularité : Son oeil de chat ne consiste pas seulement en une particularité visible, elle peut aussi avoir de cet oeil la vision qu'ils ont. Mais en réalité, c'est plus un handicap qu'autre chose, car avec sa vision normale, les deux ne forment pas un bon mélange. Aussi, quand elle ferme un de ses deux yeux, suivant duquel il s'agit, soit elle voit normalement, soit elle a une vue différente, mais en les ouvrant ensemble, elle a beaucoup de mal à voir. Ainsi, elle sait non seulement cligner chaque oeil, mais surtout, elle est habituée à les fermer tous les deux et à se repérer autrement que par la vue. Bien sûr, en mettant une quantité suffisante de cheveux devant son oeil spécial, elle peut voir à peu près comme tout le monde. En outre, elle a aussi hérité de l'équilibre très développé des chats et aussi de leurs habitudes assez étranges pour une humaine : elle ne peut pas s'empêcher de jouer avec les divers pelotes ou pompons qu'elle croise et attrape assez souvent des oiseaux ou des rats, sans vraiment comprendre pourquoi....

Biographie :
Nadirea, née quelques minutes après son frère était sans doute la moins attendue de la famille. Avant cela, tous des garçons, les enfants Bellock Nap ! Puis, on ne pensait pas qu'Eosir serait suivi d'un deuxième gamin... C'est parce qu'elle était différente qu'on lui donna le nom qui ressemblait à celui du dieu des contraires. Pas à cause du statut, non, cela, c'était juste une habitude des parents qui étaient très croyants, il fallait juste voir les noms de tous les frères de Nadi pour le comprendre ! Tous des dérivés de noms de divinités. C'était évidemment à cause du domaine touché que Nadi porta ce nom se référant à ce dieu précis : elle était contraire à tous ses frères juste par le fait d'être une fille. Fait qui n'influença aucunement l'éducation qu'elle reçut par ses parents.

Comme ses frères, elle fut élevée assez durement. "Tu seras forte, disciplinée et tu deviendras ébéniste comme tes frères !" dès quatre ans, elle entendit ses mots, les autres qui revenaient souvent la poussaient à prier, à célébrer, à reconnaître les dieux. "La magie c'est pour les gens intelligents, pas les gens manuels ! C'est pour l'élite et pour les dieux !", on ne la poussa pas à développer de quelconques facultés magiques, d'ailleurs, c'était un sujet tabou chez elle. Si elle se faisait frapper au moindre écart de conduite au même titre que ses frères, Nadirea ne vécut pas particulièrement mal son enfance. Elle s'entendait bien avec tous ses frères, ne partageant rien de plus que les autres avec son jumeau si ce n'était son gâteau le jour de leur anniversaire, contrairement à ce que la plupart des gens pensent à propos des jumeaux. Entre temps naissaient Hebon puis Elberethan, son petit-frère et sa petite-soeur. Cette dernière recevant un traitement plus approprié : les parents qui n'avaient pas réellement su quoi faire avec leur première fille avaient pu comprendre qu'une fille avait besoin de plus de douceur, ce genre de choses.

En fait, ce qui changea pour la première fois réellement la vie plus ou moins tranquille de Nadi fut une grosse dispute avec son père à propos de leurs habitudes religieuses. Elle avait alors treize ans quand elle commençait à lancer à qui voulait bien l'entendre - mais surtout pour faire enrager ses parents, oui elle était dans l'âge ingrat ! - que leurs dieux, c'était n'importe quoi, qu'il fallait arrêter d'être autant soumis à quelqu'un dont l'existence n'était même pas certaine. Il commença par la frapper, mais elle continuait, se moquant de plus en plus de lui, ne sachant plus quoi faire, il perdit vraiment le contrôle de lui-même. Si Nadi n'avait pas été ce qu'elle était, elle se serait retrouvée réellement transformée en chat, mais quelque chose en elle empêcha Corme d'arriver à l'effet habituel. Au début, elle ne comprit pas ce qui était arrivé, choquée de sa vision, elle ferma les yeux, quand elle osait les réouvrir elle les refermait instantanément. Mais surtout, outre le fait d'en vouloir à son père - car elle avait fini par saisir que tout ce qui lui arrivait était de sa faute, elle ne comprenait pas pourquoi il lui avait interdit d'apprendre la magie si lui-même avait des pouvoirs assez spectaculaires vu les changements que son corps avait subis !

Ses parents assez frustrés - son père culpabilisant le plus possible - envoyèrent leur gamine récupérer chez sa grand-mère qui vivait dans la campagne. Elle vécut alors beaucoup moins activement qu'auparavant. Elle avait appris à travailler le bois et elle ne faisait que ça de sa vie, ainsi que participer aux tâches ménagères, avant de jouer avec ses frères à des jeux bruyants et dynamiques. Autant dire que quand elle arriva dans cette maison calme remplie de livres, Nadirea se trouva totalement perdue. Elle commença à passer ses journées dehors, à s'aventurer dans les montagnes, elle s'entraîner à reprendre une vision normale ou aussi à voir avec son autre oeil, mais c'était vraiment bizarre ! Mais sa grand-mère qui s'effrayait à chaque fois qu'elle quittait la maison lui ordonna de rester sagement à l'intérieur. "Quel intérêt y a-t-il à vivre à la campagne si on peut pas s'aventurer ?" "Tais-toi ! Reste là ! Etudies !" c'est ainsi que Nadi apprit à lire, à écrire mais aussi beaucoup d'histoire, de géographie, de langues, de magie théorique et de légendes.

Bien sûr, sa grand-mère n'échappait pas aux coutumes familiales et allait prier. Son dieu préféré, Rad, s'il l'entendait, devait en avoir plein les oreilles de ses prières plus nombreuses chaque jour ! Son mari était parti depuis tellement longtemps en voyage qu'elle en rajoutait chaque lendemain, n'ayant qu'un espoir, qu'il revienne. Pour faire plaisir à la vieille dame, Nadi l'accompagnait et faisait semblant de prier. Elle y allait limite à reculons, mais il n'y avait que ce moyen pour que sa grand-mère ne la lâche pas et par conséquent qu'elle ne retourne pas chez ses parents. Néanmoins, il fut un jour où elle trouva sa raison de retourner à ce temple encore et encore. Quand elle le vit... quand elle vit ce prêtre... ce fut comme si son coeur s'était tellement multiplié dans son corps qu'elle n'était plus faite que de battements.

Evidemment, dès le lendemain, ses journées ne furent remplies que de prières plus pour tenter d'attirer l'attention du jeune homme et de l'impressionner que pour vénérer un quelconque dieu. Ses opinions religieuses n'avaient pas du tout changées depuis l'époque où elle vivait chez ses parents. Dès qu'elle était certaine qu'il ne la voyait pas, elle le contemplait, et puis elle se cachait un peu plus loin pour l'espionner alors qu'il était seul. Elle était toute excitée dès qu'il semblait la regarder et elle essayait de savoir son nom par tout les moyens. Elle apprit son prénom par sa grand-mère qui connaissait à peu près autant de gens qu'une personne de son âge avec une mémoire d'éléphant pouvait connaître. Pour Nadi, il était certain qu'elle parviendrait à le convaincre de l'embrasser et autres futilités qui passionnaient les jeunes filles de son âge. Elle essayait de trouver un philtre d'amour, puis elle rêvait de lui la nuit, souvent nu, souvent la tenant dans ses bras ou lui caressant les cheveux et le corps. Mais elle était si affreuse ! Il ne voudrait jamais d'elle ! Alternant l'euphorie et la déprime, sa vie en était totalement chamboulée ! Mais rien de concret ne se passait, cet amour passionnel était secret et malheur arriverait à celui qui le découvrirait avant l'objet de son obsession.

Persuadée qu'il était le mélange de chaque dieu, un jour où sa grand-mère était partie faire les courses, Nadirea commença à découper dans les livres toutes les représentations des dieux de ce monde. Elle essayait tous les montages possibles pour arriver à l'apparence de celui qu'elle aimait plus que tout. Quand elle arrivait à un mélange à peu près ressemblant, elle le collait dans son journal et en recommençait un autre. En se dessinant à ses côtés, elle prenait plaisir à s'appeler "Madame Leopold", ne connaissant pas son nom de famille. Quand sa grand-mère rentra à la maison et qu'elle vit les livres en lambeaux, elle commença à se sentir mal. Mais la vraie raison de sa mort fut l'homme qui arriva par la suite et enflamma la maison par magie. Nadirea n'eut presque aucune brûlure et s'échappa en courant. Le premier lieu auquel elle pensa se réfugier fut le sanctuaire du fameux Leopold.

Prétextant l'aider dans son travail et se dévouer aux dieux, Nadirea voulut vivre avec lui au sanctuaire. Tandis qu'elle lui faisait sa demande, elle se sentait imploser. Mais elle tint bon et il accepta, mais il lui apprit également qu'il voyageait pour nettoyer des sanctuaires, des choses comme ça. Qu'importe ! Elle le suivrait jusqu'au bout du monde s'il le fallait ! Ainsi, elle passa deux mois avec lui l'année de ses quinze ans, réfléchissant au moyen de lui faire parvenir ses sentiments, sans risquer de s'attirer ses foudres. Elle qui avait été élevée à accomplir des tâches ménagères, elle s'en sortait très bien dans son petit travail d'aide au balayage de lieux de culte, ainsi, elle pouvait plus se concentrée sur la façon dont elle lui avouerait la chose la plus difficile à faire sortir d'elle, d'autant plus qu'elle pensait qu'être à ses côtés, c'était presque être son amoureuse. Ce fut au bout de ces deux mois qu'elle comprit qu'elle ne pourrait pas obtenir ce qu'elle désirait, pas par cette voie, il fallait absolument qu'elle se procure un philtre d'amour ! Ainsi, elle le quitta, lui disant qu'elle allait suivre des études dans une université de magie, mais qu'elle prierait toujours.

Elle fit la chose la moins logique qu'elle puisse faire : elle retourna chez ses parents. Elle savait à présent comment ne plus faire ce qu'elle n'avait pas envie, à commencer par sculpter du bois : elle jouerait avec le sentiment de culpabilité de son père. Mais elle ne resta que très peu de temps avec sa famille car elle apprit qu'elle était l'unique héritière de sa grand-mère qui lui avait légué assez pour lui permettre de vivre seule. Ainsi, Nadi s'installa en ville et commença à vivre une vie simple, étudiant pour être admise à la grande université d'Istya dont sa grand-mère lui avait tant parlé ! Après, elle tenterait d'y entrer. Durant cette année, elle continua à retourner prier, pensant que si son prêtre passait et qu'elle n'y était pas, il allait lui en vouloir ! Mais surtout, elle ne voulait pas l'oublier, c'était la pire chose qui pouvait lui arriver selon elle ! Mais c'était tout le contraire, elle rêvait encore plus de lui et elle rêvait éveillée. Elle ne faisait qu'écrire des histoires comme des prophéties dans son journal intime. Enfin, en entrant à l'université, elle pensait encore à lui.

Scolarité : Nadirea n'est pas allée concrètement à l'école, mais elle a passé environ quatre ans le nez dans les livres, à étudier. De plus, durant deux de ces années, sa grand-mère pouvait faire office de professeur.

Ambition : Si ce n'est progresser en magie, se procurer un philtre d'amour et parvenir à vivre avec le prêtre qui l'obsède, aucune. Et encore moins devenir ébéniste !

Désolée du double post, juste pour prévenir que j'avais fini mais que j'attends tout de même la fiche de Leopold pour vérifier si je n'ai pas fait d'erreur. (normalement, on s'est mis d'accord)