Chroniques d'Aïsthèsis
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Chroniques d'Aïsthèsis

« L'existence n'est pas ce qui s'est passé, l'existence est le champ des possibilités humaines, tout ce que l'homme peut devenir, tout ce dont il est capable. » Milan Kundera
 
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 Nym T'sarran

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AuteurMessage
Nym T'sarran
Etudiant(e) d'Aïsthèsis -Première année
Nym T'sarran


Nombre de messages : 12
Date d'inscription : 13/02/2009

Miroir Virtuel
Âge : 17 ans
Liens familiaux :
Statut : Possédé

Nym T'sarran Empty
MessageSujet: Nym T'sarran   Nym T'sarran Icon_minitimeJeu 19 Fév - 21:14

Etat civil

Nom : T’sarran
Prénom : Nym
Âge : 17 ans
Situation familiale : Enfant unique d’une mère fermière et d’un père inconnu, il a pas moins de 4 oncles qui travaillent tous à Aïsthèsis.
Statut professionnel : Étudiant

Description

Caractère : Leadership, entrain, élégance, prévoyance, minutie, vivacité d’esprit, optimisme, débrouillardise, prestance, originalité, sens de l’observation, adresse et surtout, SURTOUT, confiance en soi, sont de grandes qualités que Nym... ne possède absolument pas. Il aurait été plus juste de faire la liste de ses défauts, certes, mais c’aurait été beaucoup plus péjoratif pour le pauvre garçon... Car le jeune T’sarran, dont le principal trait de caractère est une estime de lui-même en-dessous du niveau de la mer (Ça veut dire très très bas...), se retrouverait bien mal aisé s’il lui fallait faire une liste de ses qualités. Oh, bien sûr, comme tout le monde, il en possède plusieurs ! Néanmoins, même en les lui mettant devant les yeux, preuves à l’appui, il persiste à croire que ce n’est pas le cas... Ça en est presque enrageant pour son dévoué entourage (Ça c’est moi) ! Mais tentons quand même d’en exposer quelques unes et tant pis s’il n’est pas d’accord...

Pour commencer, il faut reconnaître à Nym un très grand coeur. Peut-être parce qu’il est suffisamment crédule pour croire que « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil »... Il serait prêt à donner tout ce qu’il possède pour sauver une personne à laquelle il tient ! Bon, par contre, comme il n’est pas vraiment courageux et qu’il est aussi habile qu’une moule, il réussirait probablement à se faire tuer en essayant de jouer les héros... En effet, c’est un gamin plutôt (pour ne pas dire complètement) maladroit. C’est ce qui arrive quand on a pas confiance en soi !

D’un point de vue social, Nym est... Bon, restons aimable et disons qu’il est peu expérimenté et incapable de s’ouvrir aux autres. Il est courtois, généreux, souriant (bref, bien élevé), mais il n’est jamais vraiment sorti de la ferme de sa mère, d’où probablement sa timidité et sa gaucherie avec les gens. Il en va de même avec les filles, évidemment ! Inconscient de son physique avantageux, il ne comprend rien au flirt...
Les personnes capables de percer sa carapace d’étrange « sériosité » découvriront pourtant un jeune homme qui ne demande que des amis avec qui s’amuser, comme tous ceux de son âge, mais qui ne s’en croit pas digne.

Et maintenant, le côté un peu moins reluisant : Nym, influençable comme lui seul en est capable, écoute beaucoup trop « la voix dans sa tête »... C’est ainsi qu’il se retrouve bien souvent dans les problèmes jusqu’au cou !

Physique : Soyons honnête, Nym est un beau gosse. Le genre de type que n’importe quelle fille serait ravie de présenter à sa famille (élargie), à toutes ses amies et aux amies de ses amies juste pour pouvoir rendre jaloux tout le monde en se vantant d’avoir mis le grappin sur LE mec. D’épais et long cheveux bruns encadrant librement un visage harmonieusement ciselé, un air toujours innocemment mignon (qui, sur une physionomie moins avantageuse, serait nommé « un air ridiculement bête ») peint sur ses traits... Le point le plus frappant de l’anatomie de Nym, reste néanmoins son regard. D’un bleu cristallin, ses yeux ont quelque chose d’envoûtant qui surprend souvent les gens qui réussissent à créer le contact visuel. Oui, parce que le rejeton T’sarran ne regarde dans les yeux que les gens qu’il connaît intimement (genre sa mère).

Vestimentairement parlant, c’est un peu moins reluisant. Évidemment, pour un garçon de ferme, à quoi s’attendre d’autre ? Avec ses chemises froissées et ses pantalons rapiécés, il a généralement l’air débraillé d’un type qui vient de se battre... Paradoxal quand on sait qu’il ne ferait même pas de mal à une mouche morte ! Cette apparence négligée qui jure avec son visage angélique lui a d’ailleurs valu nombre de critiques de sa mère, mais rien à faire ! Nym est incapable de conserver une allure distinguée.

Pouvoirs :
  • Nym entend constamment, dans sa tête, la voix du Dieu Krähe. Il en est du moins persuadé, mais peut-être est-il tout simplement fou... Il n’en a jamais parlé à personne, pas même sa mère. Notons que ce lien étrange ne lui apporte rien d’autre que des conseils, parfois judicieux, souvent humiliants...
  • Les blessures physiques infligées à la peau de Nym guérissent presque instantanément. Il y a bien évidemment une limite ! Une décapitation le tuera sans l’ombre d’un doute ! Cependant, les écorchures, les coupures, les brûlures... tout ça ne semble pas avoir de prise sur le corps du jeune homme. (Ce qui ne signifie pas qu’il ne ressent pas la douleur !)
  • Plus important que tout, Nym a l’incommensurable pouvoir de... s’évanouir presque sur commande !!! (Han ? Quoi ? Comment ça c’est pas un pouvoir ? Razz)


Particularité : -

Histoire

Biographie : Je suis tombée enceinte de mon petit Nym alors que j’avais à peine 17 ans... Je me souviens encore de la colère de mon père quand il l’a appris ! Il faut comprendre que le père de Nym n’était pas spécialement le gendre idéal... Il s’appelait Derek et notre histoire n’a même pas duré une semaine. Mais quelle semaine ! Je ne l’ai jamais revu... Il effectuait le pèlerinage d'Aïsthèsis pour son frère malade, je crois. Un voyageur de passage, plus âgé que moi. Si je me souviens bien, c’est à partir de cette histoire que mon père a commencé à être très vigilant avec les pèlerins à qui il offrait l’hospitalité. Oh, il ne refusait jamais quelqu’un (Notre ferme est sur le Chemin des Pèlerins et la bienséance veut qu’on y laisse s’y reposer les croyants.), mais je me demande s’il ne verrouillait pas la porte de ma chambre de l’extérieur...

Quand Nym est né, je le jure, ses yeux étaient aussi sombres que les miens. C’était un petit garçon obéissant, bien que plein d’énergie. Tranquille, toujours prêt à aider... L’enfant qui sait rendre n’importe quelle femme heureuse d’être sa mère. Il nous donnait souvent un coup de main, à ses oncles et moi, pour la ferme. J’étais la seule qui entretenait vraiment le patrimoine familiale, après la mort de mes parents. Mes frères ont préféré des carrières plus glorieuse que berger... Mais Nym ne m’abandonnait jamais lui. Ç’aurait été préférable, pourtant...

Un soir, quand il avait 14 ans, il y a eu un incendie dans la bergerie. Les bêtes hurlaient, je n’ai jamais rien entendu d’aussi atroce dans ma vie. Avant que j’ai compris, j’ai vu Nym entrer dans le bâtiment en feu. Pourquoi ? Sa vie vaut plus que tout le bétail du monde ! Pourquoi a-t-il fait quelque chose d’aussi stupide ? Je me suis précipité à sa suite, évidemment. J’ai crié, j’ai hurlé. Je ne pouvais pas entrer, des poutres bloquaient la porte. Et si je ne pouvais pas entrer, ça voulait dire que Nym ne pouvait pas sortir...

J’ai du mal à me souvenir de ce moment. Je pense avoir perdu contact avec la réalité. Je suis devenue... folle ? Je présume que j’ai brisé à coups de fourche un pan de mur déjà à moitié dévoré par les flammes. Ensuite, je crois avoir été bousculée par des bêtes aux poils roussis. Nym avait ouvert leurs boxes je suppose... mais où était-il ?

Quand j’ai retrouvé mon fils, j’ai cru qu’il était mort... Mon coeur s’est arrêté, je crois, et je me suis précipité sur lui. J’ai renversé l’abreuvoir des brebis sur son corps évanouie, car les flammes léchaient sa peau. Il n’est pas revenu à lui, mais même s’il était mort, je devais le sortir de là. Je l’ai attrapé sous les bras et je l’ai traîné hors de cet enfer.

Je me suis retrouvé assise (effondrée serait un terme plus précis) près de lui, dans l’herbe, le plus loin possible de l’étable que j’avais pu le tirer. Je pourrais vous raconter que j’ai pleurer toutes les larmes de mon corps, que j’ai pensé à tout ce qui avait été et tout ce qui serait désormais... mais ce serait faux. J’étais incapable de pleurer et encore moins de penser. Tout mon corps était agité de spasmes nerveux incontrôlables et je n’avais conscience de rien d’autre que du souffle irrégulier qui franchissait difficilement les lèvres entrouvertes de mon enfant. L’odeur de chair brûlée, les bêtes enfuies... ça n’existait plus pour moi et il aurait pu s’écouler une minute ou une journée, je n’aurais pas vu la différence. Il n’y avait que mon fils, couché sur le dos, avec de la paille collée à ses brûlures sanguinolentes, blessures qui couvraient au moins la moitié de son corps... dont une bonne partie de son visage.

J’ai repris vie en sursaut quand la bergerie s’est effondrée dans un affreux vacarme. Je ne pouvais pas laisser faire ça ! C’était mon enfant ! Comment les Dieux pouvaient-ils m’infliger pareille douleur ? Je serais incapable de mettre des mots sur la colère que j’ai ressentie... Sauf qu’en vouloir aux Dieux est vain. Alors j’ai joins les mains et j’ai prié de toutes mes forces. N’importe qui... N’importe quoi...

Un croassement m’a répondu. J’ai ouvert les yeux pour apercevoir une corneille posée de l’autre côté de la masse inerte de mon fils. Horrible oiseau de malheur... Je lui ai crié de partir, que mon fils n’était pas encore mort ! Elle s’est contenté de me regarder. Puis, elle a crié de nouveau. J’ai toujours détester les croassements de corneille. C’est si laid. Dissonant. Discordant. Krähe ! J’ai regardé l’animal avec de grands yeux, incertaine. Elle a pondu un oeuf et puis elle s’est envolée. Je sais qu’il ne faut pas faire confiance au Dieu des Voeux. Son prix est toujours élevé... mais pour Nym, j’aurais été prête à payer n’importe quoi, même de ma vie.

Je ne pourrais pas vous expliquer comment j’ai su ce qu’il fallait que je fasse. Ça m’a juste paru logique... Je me suis étirée par dessus mon fils et j’ai pris l’oeuf, à deux mains pour ne pas que mes tremblements nerveux ne l’envoie se briser sur le sol. Ensuite, je l’ai cassé au-dessus de la bouche de Nym et j’ai laissé le liquide visqueux couler au fond de sa gorge... et rien ne s’est passé.

J’ai cru que je m’étais trompé, que j’avais mal interprété le signe. On m’avait offert une chance et j’avais tout gâché ! Vidée, je me suis coucher auprès de mon enfant et j’ai pleuré. Accrochée à son bras droit (épargné par le feu) comme à une bouée, j’ai laisser les larmes couler le long de mes joues. Longtemps. J’ai dû m’endormir dans cette position, j’imagine, car lorsque j’ai réouvert les yeux, le Soleil paraissait légèrement à l’horizon.

Et là, le miracle ! J’ai senti Nym bouger ! Je me suis redressée, droite comme un i, sans faire attention aux affreuses courbatures qui se firent immédiatement sentir. Mon fils était vivant ! Vivant... et indemne... Il n’y avait plus aucune trace des horribles brûlures qui l’avaient défiguré la veille. Je dû toucher sa peau pour m’en convaincre, mais c’était la réalité. Krähe avait réalisé mon voeu. Ce ne pouvait être que lui, car mon fils avait changé... Ses traits s’était affinés (Lui qui était déjà beau (et je ne dis pas ça parce que je suis sa mère) l’était encore plus qu’avant.) et, plus tard, lorsqu’il ouvrit les yeux, ce fut encore plus évident. Ils étaient aussi clairs que la glace...

Pourtant, il ne se passa rien de malheureux dans les jours suivants. Krähe ne vint rien réclamer. Plusieurs mois après l’incendie, Nym se coupa avec un couteau en épluchant des pommes de terre et la plaie se referma en quelques secondes. Alors j’ai pensé que, peut-être, la corneille n’y était pour rien dans la récupération de mon fils. Peut-être avait-il un grand pouvoir. Dans la famille, nous n’en avons jamais eu d’extraordinaire. Moi-même, par exemple, je ne sais rien faire d’autre que de changer la couleur de mes cheveux à volonté. On repassera pour le côté pratique...

Aujourd’hui, il va partir pour l’Université. J’ai réussi à le convaincre d’exploiter son don au lieu de perdre sa vie, comme moi, dans une vulgaire ferme. Je veux qu’il réalise ses rêves, pas qu’il reste éternellement auprès de sa mère vieillissante... Alors j’ai vendu, sans le dire à Nym, les quelques bijoux que je possédais et je lui ai remis l’argent en lui disant que je l’avais mis de côté depuis longtemps, pour lui. J’espère qu’il sera heureux, à l’Université. Toutefois, j’ai toujours cette impression que, peut-être... peut-être la corneille n’y était pas pour rien...

Scolarité : Nym a appris à lire, à écrire et à compter auprès d’une vieille femme du nom de Rose qui accueillait chez elle, trois fois par semaine, les enfants des fermiers de la région. Il y est aller souvent, entre 5 et 9 ans, mais a par la suite délaissé cette activité qu’il aimait bien pour aider sa mère à la ferme. Son éducation est donc sommaire...

Ambition : Nym désir plus que tout obtenir le diplôme de l’Université. Il veut se prouver qu’il en est capable et rendre sa mère fière de lui. Ensuite, il ne sait pas...
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