Istya, déesse du Savoir et de la Connaissance

Nom : Istya

Fonction : Déesse du Savoir et de la Connaissance

Attribut : Le pommier, arbre du fruit de la connaissance.

Pouvoirs : On l’invoque le plus souvent pour apporter aide dans une entreprise risquée ou ambitieuse. Les gens qui ne savent comment résoudre une situation à problème l’implorent de leur révéler la solution et de leur montrer la voie. De manière plus large, on l’invoque lorsque l’on est perdus et que l’on a besoin d’être éclairé.

Origine : On dit que les filles naissent dans des roses et les garçons dans des choux. Istya, elle, est née d’un pépin de pomme planté par son père, Rad, dieu du voyage. Pendant neuf mois, il arrosa sa plantation avec l’eau pure de Nésaea, déesse des rivières. Lorsque l’arbre fut arrivé à maturité, il laissa tomber un seul et unique fruit qui devint Istya, déesse du Savoir.

On raconte qu'elle est apparue aux hommes pour la première fois alors qu'ils cherchaient une solution pour éviter que les troupeaux soient décimés par les loups. Istya apparut sous la forme d'une humble villageoise et leur déclara :

« Vous voulez décimer une race pour en préserver une autre ? Dans ce cas, ne pensez vous pas que ce sont les loups qui deviendront les brebis et vous les loups ? Qui viendra vous décimer après cela ? »

« Comment faire pour éviter le carnage de nos bêtes, alors ? » demanda un homme, incrédule.

La déesse désigna du doigt le côté opposé de la vallée :

« Sur l’autre versant de cette colline, les loups ne s’aventurent jamais. Car ils craignent la présence de certaines autres créatures, inoffensives pour vos bêtes. Bâtissez-y vos maisons et vous pourrez dormir sur vos deux oreilles en sachant vos troupeaux à l’abri. »

Les hommes bénirent les conseils avisés de la déesse et obéirent. Aujourd’hui, la ville de Tessalia est une des plus grandes cités économiques de la Vallée.


Représentation : Femme bienveillante au regard serein et apaisant, Istya est l’incarnation de la droiture et de la bonté. Parfois jeune femme en pleine apprentissage ou femme mature dispensant son enseignement, les mythes à son sujet varie d’une contrée à l’autre, mais toujours elle est vue comme la source même de la connaissance.

A Aïsthèsis, on raconte que l’université a été bâtie sur un ancien verger, rempli de pommiers. La fertilité des lieux étaient tel qu’on pensait qu’Istya avait béni cette terre comme une terre de connaissance.

Image : Jessica Oyhenart