Lois, je vous aime !

Sieghart s'était fait viré par la rectirce la veille mais il profiterait des lois pour l'ennuyer un peu. Cela lui permettrait de peaufiner son futur voyage et si, par le plus grand des hasards, elle revenait sur sa décision, il aurait gagné une bataille. Il se rendit donc au bureau de la rectrice joyeux bien que son visage montra son impacibilité...comme d'habitude. Oeil-de-nuit, de son coté, faisait le tour de l'académe afin de trouver des endroits secrets qui pouvaient nuire à la rectrice ou...trouver quelque chose pour leur but.

Résolu, le professeur d'invocation toqua à la porte. Il prit aprés une grande inspiration et entra.

Hildegarde était en train de remplir un papier tandis que devant elle, posée sur bureau, une sphère faisait défiler différentes images de cours et de scène se déroulant à l'université. -La sphère ne filme pas les toilettes, nous préférons préciser.-

Quand elle vit Sieghart entrer, elle fronça les sourcils...

* Toujouls pas palti, Monsieur "Chuis-La-Politesse-Incalnée-Comme-Les-Ongles"... ? *

"Oui ?"

demanda-t-elle, ce oui équivalent à un "Salut, et au revoir !!! ".

Que pouvait-il bien lui vouloir ? Il lui semblait avoir été claire. C'était mauvais signe, elle n'avait pas besoin de lire dans son esprit pour savoir qu'il allait certainement chercher la petite bébêtte...

"Madame la rectrice, bonjour."

Malgré la non sympahie qui était visible sur les traits de Hildegarde, Sieghart, qui jousissait intérieurement continua.

"Je ne partirai pas de sitot car les lois vous obligent à me donner un préavis de 3 mois. Don, vous allez devoir me supporter encore un moment."

Au fur et à mesure qu'il déblaterait, un rictus malsain naissait sur ses lèvres. Il aimait tant l'ennuyer que son visage montrait cette émotion.

Hildegarde s'immobilisa, cessant d'écrire. Visiblement, ce sinistre individu ne voulait pas en rester là, voilà qui était bien embêtant. Elle lui jeta un regard mauvais :

"Hé bien, entle deux/tlois invocations obsènes ou autles possessions malsaines, vous avez le temps de lile les textes de loi ?"

La nouvelle ne lui plaisait guère, elle croisa les bras en fronçant les sourcils :

"Tlois mois, cela palait long mais votle dépalt ne sela que plus doux.... Et sinon, c'est lale de vous voil montler vos émotions avec autant d'ampleul. Cela vous va bien au teint d'êtle possédé pal un démon. Au fait, comment va-t-il, c'est son joul de lepos ? "

lui demanda-t-elle, avec un sérieux qui voilait ses sarcasmes. Elle n'était pas du tout ravie de ce retournement de situation, mais autant ne pas rendre Sieghart encore plus heureux qu'il ne l'était déjà.

Sieghart écoutait les sarcasmes de la jeune femme. Il remarquait bien que cela ne lui plaisait guère mais elle n'avait pas le choix et elle se refugiait donc derrière de simples paroles. Il en se mit à rire de tout son soul comme si cela faisait longtemps qu'une telle chose ne lui était pas arrivée...d'un coté, c'était vrai.

"Madame la rectrice, si vous souhaitez tant le voir, je peux l'appeler."

Le démon avait entendu les paroles de Hildegarde et le simple fait qu'elle avait réussi à l'enfermer à nouveau à traver les murailles de l'esprit du professeur d'invocatio l'avait mis sérieusement en colère. Mais si Sieghart l'invoquait...elle ne pourrait rien faire ! Il n'attendait que cela !

De son coté, Sieg voyait à quels points la rectrice était puérile. Elle préférait virer un professeur au lieu de l'aider à lutter contre ce mal. Bon, fat dire qu'il avait été un peu loin mais le professeur d'invocation n'avait jamais courbé l'échine et encore moins devant une femme. Il allait lui dire en face ce qu'il pensait d'elle.

"Madame la rectrice, votre souhait de protéger votre académie et louable mais votre égocentrisme met en péril cette académie, cette ville, ce monde. Je ne demande pas votre aide même si elle a été utile, j'ai toujours résolu de résoudre seul mes problemes mais ne venez pas pleurer quand un certain démon viendra vous bruler vive et je n'imagine même pas ce qu'il pourrait vous faire subir d'autres. De toutes façon, si ça arrive, je serai surment mort."

Un sourire mauvais naissa sur ses lèvres. Il parlait de sa propre mort sans être troubler. Enfin, avec tout ce qu'il a vécu...

[Je viens de perdre tout mon message, je retape de mémoire et plus vite.... ]


Hildegarde avait haussé un sourcil devant son grand éclat de rire : elle-même ne riait jamais et trouver cette activité fort étrange. Qu'est-ce que les gens avaient à vouloir montrer leur bonheur ? C'est inconvenant ! Rhâ ! Cynisme ou bonheur, qu'importe, évitez d'en rire !

"C'est étlange, mais ce même dicouls qui me tlaite d'égocentlique montle à quel point vous-même vous l'êtes. C'est vous qui plétendez pouvoil lésoudle vos ploblèmes SEUL alols que l'incident du bal a lévélé le contlaile. C'est vous qui avez menti poul cacher votle dangelosité, et vous enfin qui lefusez de le leconnaîtle. On ne folce pas à boile un âne qui n'a pas soif, pas vlai ? Si vous ne demandez ni ne voulez de l'aide, elle n'allivela pas sul un plateau d'algent, et nous ne felons pas non plus semblant de ne lien voil poul ménager votle olgueil. "

Elle ne paraissait plus en colère, son visage avait pris un air paisible et froid : son air de bureaucrate.

"Vous n'êtes pas encole assez polté sur la cohésion de gloupe, vous n'êtes encole des nôtles d'un point de vue officieux. Et n'en felez jamais paltie si vous vous obstinez à vous isoler."

Mais...la rectrice était en train de lui faire un sermon sur la vie de groupe ! Sieghart n'avait jamais réellement chercher de la companie, seul son but comptait. Toute sa vie, il avait voyagé, appris et surtout dormi un long moment mais il ne s'était jamais vraiment lié à quelqu'un...sauf son frère d'âme. Mais ce fut la dernière phrase qui fit relever un sourcil au professeur d'invocation. Le sous entendu était explicite : elle lui proposait de rester. Au fond de lui, Sieghart le savait...Hildegarde avait besoin de lui ! Un homme aussi brillant dans son domaine, séduisant, charismatique n'avait pu que la séduire involontairement. Peut etre aussi le fait qu'il contestait toujours ses décisions...Mais il voulait entendre de sa bouche.

"Etes vous en train de me proposer la votre, madame la rectrice?"

Il avait repris son impassibilité en déclarant cette phrase. Il voulait lui montrait qu'il était sérieux bien qu'au fond de lui, il n'ttendait qu'une reponse positive pour la rambarder à nouveau.

[Mdr ! ]

"....................."

Hildegarde le considéra longuement. Ses yeux se plissèrent petit à petit jusqu'à devenir deux fentes meurtrières : De quoi ?! Elle lui parlait d'équipe, de travail de groupe, de structure, et lui transposait cela sur un domaine privé ? Pas besoin d'être télépathe pour comprendre qu'il se moquait.

"Celtes non, je devlai déjà suppolter votle plésence tlois mois de plus, je n'ai pas envie de me punil davantage...."

Elle croisa les bras : le moment de calme qu'elle avait ressenti plutôt était reparti, et elle se sentait à nouveau agacée.

"Maintenant, si vous vous sentez seul, je peux vous olganiser des lencontles."

*Je connais quelques mégèles ménopausées qui devlaient bien s'accolder avec ton calactèle ! *

[ ]

Sieghart était un peu déçu... C'était peut être du au fait qu'il n'avait pas pu la charier un peu... Enfin bon, qu'elle considere les trois prochains mois comme une punition, Sieghart ne le croyait pas. En plus, elle lui proposait de rencontrer de vieilles femmes...Cherchait-elle à se rendre jalouse sans s'en rendre compte ?

"Frère, j'ai trouvé quelque chose..."

La voix de Oeil-de-nuit s'incrusta dans l'esprit du professeur. Il devait aller voir rapidement. Il tourna les talons et au moment où il posa sa main sur la poignée, regarda Hildegarde au dessus de son épaule et...

"Hildegarde...arrete de te faire du mal en me proposant des rencontres avec d'autres femmes et de faire la femme froide, tu te blesses inutilement..."

Il poussa la porte laissant la rectrice à ses propres démons comme il l'avait voulu...

* IL ME TUTOIE EN PLUS ???? !!!!!!!!!!! *

Du calme... Le gus venait de sortir.... Fronçant les sourcils, Hildegarde plongea dans quelques réflexions : à quel jeu jouait ce type ?

...... Il devait chercher à l'agacer avec ses sous-entendus.... Mais si.... Et si c'était lui qui avait succombé à son charme viril et de boxeur ? C'était tout à fait possible ! Il avait l'air suffisamment précieux et snob pour apprécier les femmes un tantinet masculine ! Cela expliquerait qu'il tienne tant à rester dans cette université....
Etait-ce la faute d'Hildegarde ? Elle songea que son charisme avait peut-être eu raison de ce pauvre coeur d'homme.
Ha, si elle pouvait rire, elle le ferait à gorge déployée.

Si ses soupçons s'avéraient justifiés, elle l'attendait au tournant.

Après un haussement d'épaules, elle retourna dans ses dossiers.

[Sujet clos]