A la recherche de la harpe idéale... [Sujet câlin]

Leurs lèvres s'unissaient, se séparaient, se retrouvaient au grès de leur respiration, au rythme du désir qui les faisait vibrer. Linéar n'était pas décidé à rompre le charme : tant que cette chaleur subsisterait, tant que leur plaisir se ferait écho, il ne relâcherait pas son étreinte. Plux fougueux, les baisers se succédaient dans une même et indicible torpeur. Liyana y avait mis une violence ensorcelante, et Linéar y répondit avec ardeur, mordillant légèrement ces lèvres gourmandes, les faisant rougir sans douleur, avant de replonger, réunissant à nouveau leur souffle en une seule et douce inspiration.

Il sentait ses doigts sur sa nuque, il sentait son corps vibrant sous les siens. Il commença à y prendre garde : tout contre lui il sentait les courbes de sa voluptueuse silouhette, pressée, lovée à la sienne. Il massait la chair à travers le tissu avec plus de vigueur mais sans la brusquer, juste des témoignages de désir et de passion. Une passion charnelle, sourde, qui semblait les prendre peu à peu sous son aile.
C'était l'un de ces moments qui ne dureraient pas, et dont il fallait profiter au maximum. Quel avait été le point déclencheur de leur étreinte ? C'était inutile de se poser la question, il fallait vivre pleinement l'instant sans regret.

Avec dextérité et adresse, il faisait glisser ses mains dans le dos et les flancs de la jeune demoiselle, avec la même ferveur qu'il employait lorsqu'il jouait de la musique. Il recherchait les cordes, les notes, qui lui ouvriraient les secrets de son être, et la rendraient pareille à la plus pure symphonie. Son toucher restait délicat, sans heurt, mais la paume de ses mains était chaude à présent, presque aussi chaude que sa bouche , toujours avide des lèvres de la jeune fille.

La jeune femme se laissait allait au caresse douce de Linéar. elle aurait voulu que cela dure éternellement, mais elle savait que cela ne pouvait durer. Il faudrait bien qu'ils se séparent, qui retournent dans la froideur du monde, et qu'ils apprennent à y vivre, loin de ce moment si particulier. à cette pensée elle ne pu s'empêcher de verser une larme qui coula le long de sa joue et se mêla à leur baiser. Comme si son corps était un réceptacle d'émotions trop fortes pour elle.

Elle serra presque violemment Linéar contre elle, comme s'il devait rester ainsi, près d'elle contre son cœur, pour qu'elle puisse vivre, qu'elle puisse survivre. Elle était perdu dans ses propres sentiments, elle ne savait plus. Elle ferma de nouveau ses yeux d'eau pour embrasser le jeune homme, lui rendant ses légers coups de dents. Une mélodie particulière sonnait en elle. Cette mélodie que personne auparavant n'avait fait résonner.

Elle lui caressa tendrement la joue avant de l'embrasser avec une tendresse qu'elle n'avait pas montré depuis le début. Elle lui offrait ce qu'elle avait, tout ce qu'elle avait...

Les yeux clos, il se délectait du suave contact de ses lèvres, goûtant de plus en plus fiévreusement à sa langue, à son souffle au parfum énivrant. Au fil de ces secondes brûlantes, leur lien se resserait, le plaisir et le désir se nourrissait l'un l'autre, Linéar en aurait presque oublié sa courtoisie s'il n'avait pas l'habitude de se maîtriser. Il accueillait le présent qu'elle lui faisait avec une jouissance peu commune. Il entendait son appel, son besoin, et comptait bien y répondre avec toute l'ardeur que sa sensuelle personne lui inspirait.

La pensée que quelqu'un pourrait entrer dans le magasin et faire cesser leur douce communion le traversa. Alors, par télékinésie, et sans bruit, il fit tourner la clé dans la serrure de la porte d'entrée, et il fit tourner le petit panneau indiquant que la boutique était fermée. Il avait agi discrètement, sans alerter sa compagne, mais cela lui avait demandé un petit effort de concentration. Aussi lorsqu'elle se colla fougueusement contre lui, ses jambes chancelèrent sous la pression.
Il ploya, l'entraîna doucement avec elle. Il se retrouva à genoux, la jeune femme pressée contre lui, sur lui, il leva les yeux vers son visage. Ils brûlaient toujours de la même faim que tantôt. Il l'embrassa à nouveau dans le cou, comme pour se rassasier de ce goût de liberté, de ce parfum délicat qui émanait d'elle. D'une main il la tenait par la hanche, la serrant contre lui. Son autre main trouva la sienne, et il entremêla leurs doigts avec langueur, les caressant avec tendresse.
Il embrassa sa gorge, laissant des traces rosées là où ses lèvres s'étaient imprimées avec ferveur. Il releva la tête, fit pencher la jeune femme vers lui et captura à nouveau ses lèvres, véritable oasis dans cette volupté caniculaire.

[ C'est beau!!!! On est quand même des pros de la métaphore je trouve XD]

Liyana ne se rendit même pas compte de l'agissement du jeune homme. Lorsqu'il chancela, elle se laissa allé et se retrouva à genoux devant lui. Elle se blottit de nouveau dans ses bras lui rendant ses baisers passionnés. Elle l'embrassa tendrement dans le cou, elle aussi, en soupirant, comme si l'air venait à manquer. Ils étaient dans une mer infinie de douceur et de tendresse. Elle observait chacun des mouvements de Linéar, chaque geste, comme s'il s'agissait des gestes même d'un dieu.

Son front se constellait lentement d'une multitude de perles de sueur. Elle avait si chaud dans cette bulle de douceur. Elle ne pensait pas que cette visite chez le vendeur d'instruments finirait un jour comme ça. Mais elle ne regrettait pas d'avoir fait le déplacement. Son corps même enregistrait chaque pulsations, chacune des caresses. Le souffle chaud du désir s'extirpait de son corps.

Elle soupira, son envie et son désir allant crescendo. Elle faisait partie de ces bijoux qui vous offre ce qu'ils sont réellement si vous savez comment les prendre. Elle se colla de nouveau contre lui. Mais cette fois si elle se montra plus téméraire, et avec douceur et délicatesse elle faufila ses jolies mains sous la chemise claire du jeune homme. Le contact avec sa peau lui parut presque brulant. Mais elle ne pu se résigner à faire demi tour...

[Ouiii ! XD C'est la meilleure invention de l'histoire de l'humanité la métaphore ! Meilleure que la roue ! XD]

Il frémit en sentant ses mains se faufiler sur sa peau : habiles serpents tentateurs... C'était un frisson d'excitation, de désir contenu. Il sourit avec cet air espiègle, presque narquois qui le caractérisait, mais à ce sourire s'ajoutait l'éclat brûlant de ses yeux qui parcouraient cette proie délicieuse.
A son tour, il subit les marques impromptues du désir : ses joues d'ordinaire si pâles avaient rosi, le souffle lui manquait par instant, et quand il l'exhalait c'était en une respiration profonde, chaude, qui résonnait tout au fond de lui-même. Cette complicité charnelle qui les réunissait faisait son oeuvre, et tendait son corps vers l'aboutissement de ce plaisir.
Ses mains s'animèrent, pour lui rendre le bien-être dû au contact de ses doigts sur son torse. Il caressa ses jambes, tantôt à travers l'étoffe de sa robe, tantôt sur la peau dénudée par un mouvement incertain. Mais toujours il drapait ses gestes d'une lente douceur. Il la goûtait du bout du doigt, frôlant sa peau, la faisant languir sous la dextérité de son toucher.

Quand sa bouche n'était pas occupée avec celle de Liyana, elle déposait des baisers, toujours aussi brûlants, dans sa cou, sur sa gorge, imprimant encore des marques visibles et humides sur la blancheur immaculée de sa peau. La jeune femme lui rendait ses baisers, et en signe de contenant il attrapa le lobe de son oreille, le mordillant sensuellement, le suçant avec douceur. Il retomba dans la ligne de son cou, plus gourmand que jamais, et doucement il remonta ses mains dans son dos. Là, il dénuda lentement une épaule pour y répandre une pluie de baisers pleins de langueur. Ses lèvres continuaient leur exploration, embrassant la naissance de sa poitrine avec délectation.
Il prenait son temps, toujours, ne voulait pas la révéler avant l'heure. Il devait laisser monter la fièvre, l'envie, que les gestes deviennent naturels, sans calcul... Qu'ils apprennent à se connaître davantage au travers de la volupté, de la langueur brûlante qui ne les lâchait plus.

[C'est sur ^^!!]

Liyana sentit le froissement de sa robe qui glissait de son épaule. Elle se laissa faire offrant son corps à la volupté et aux caresses de Linéar. Une complicité particulière naissait de ce contact, et elle remarquait à présent les sourire espiègle du jeune homme, qu'elle lui rendait avant de l'embrasser de nouveau. Ses soupirs se firent plus importants, plus imprévisibles, plus durs à retenir.

Elle soupirait, prête à s'abandonner plus totalement encore. Doucement elle déboutonna la chemise du jeune homme caressant tendrement son torse, et faisant glisser le plus lentement possible le tissu sur le sol. Elle aurait voulu avoir la même patience que lui, mais elle avait du mal à contenir ce qu'elle ressentait.

Elle caressa doucement cette peau qui lentement avait prit une teinte rosée, sous l'effet de la chaleur. Elle mordilla le cou de Linéar, comme une louve impatiente, et l'embrasse de nouveau...

Peu à peu, le tissu tombait, entraîné par les caresses de Linéar. Chaque parcelle de peau découverte était prise d'assaut par sa bouche, avec une langueur, une lenteur étudiées. L'impatience de la jeune femme était perceptible, ses soupirs exacerbaient le désir du jeune homme, et il dut rassembler ses esprits pour ne pas céder à la tentation de la dévorer sur le champ, en jeune brebis désirable qu'elle était. Brebis mais prédatrice à la fois, toujours cette ambiguité chez la jeune femme.
Tout en faisant chuter sa robe sur ses reins, Linéar la libéra de ses dessous, contemplant avidement sa poitrine au souffle épars. Il prit un sein dans sa bouche, le goûta, le huma, l'embrassa voluptueusement jusqu'à ce qu'il la sente trembler. D'une main enhardie, il caressait l'autre, taquinant l'extrémité avec malice.
Sa chemise était à terre à présent. Pas encore rassasié d'elle, il reprit ses lèvres pour un baiser plus pressant, plus sensuel que les précédents. Il commençait à s'impatienter à son tour, malgré lui, le désir le brûlait : les courbes du corps de sa compagne semblait l'appeler, l'attirer... Il la pressa contre lui, buste contre buste, leur peau chaude en contact, encore humides des baises qu'ils s'échangeaient.

Il l'invita tacitement à poursuivre, à le caresser davantage. Chaque petit morsure le cuisait comme un fer chauffé à blanc, et cela redoublait sa jouissance. Ses mains parcouraient le corps de la demoiselle, oubliant leur précédente retenue. Leur paume brûlantes, leurs doigts moites, montraient ce désir inexorable, que rien ne saurait faire plier. Il réapprenait à connaître son dos, désormais dénudé. Ses mains glissaient sur les flancs, le ventre de la jeune femme, tâtant cette peau de pêche, ferme et douce. Il massait sa poitrinne, y arrêtait parfois sa main entre ses deux globes incandescents pour entendre les battements de son coeur, puis il repartait dans ses caresses toujours plus voluptueuses....

La jeune femme se laissa déshabiller sans pudeur, aucune. Elle offrait la vue de son cœur jeune et sensuel au regard du jeune homme. Ses caresses se firent plus intenses, plus voluptueuses encore. Ses lèvres parcouraient le moindre détail du torse de la jeune femme laissant échapper des gémissements plus sonores encore. son corps vibrait et se recouvrait de perles de rosée, tellement le désir se faisait plus intense.

Le jeune homme se faisait plus insistant, invitant la jeune femme à le caresser à le parcourir comme il le faisait. c'est avec une délicatesse et une douceur extrême mêlée, de patience et de passion elle déposa des baisers brulants sur le torse du jeune homme, s'arrêtant sur les boutons de rose qui ornaient son torse. Sa langue jouit avec le contact de sa peau. Ses mains se promenaient , caressantes et brutales.

Le contact était de plus en plus insoutenable. Elle venait se coller contre Linéar, et s'éloigner ensuite, comme si sa peau était à une température trop élevée pour elle. Son corps entier tremblait de désir, elle avait même du mal à rester consciente....

Son souffle s'accéléra : de baisers en caresses, elle lui rendait le plaisir qu'il s'évertuait à lui donner. Il frissonna longuement, la chaleur se faisant aussi douloureuse qu'appréciable. Peu à peu, ils s'étaient sensuellement conquis l'un l'autre. La réserve, la pudeur, ces mièvres conventions sociales avaient disparu, noyées dans le torrents de leur désir commun. Comme il le sentait vibrer à son rythme, à l'unisson de sa propre harmonie, de sa volupté, Linéar ne retenait plus ses caresses. Ce serait bien dérisoire désormais.
Maintenant que ses lèvres avaient goûté la rondeur de ses seins, à présent que ses mains se frayaient un chemin dans les détours secrets et délectables de sa personne.

Ils s'embrassaient, se collaient, s'éloignaient pour mieux se toucher à nouveau. Ses tempes tambourinaient, une forte chaleur barrait son front, lui donnant la sensation d'avoir contracté une fièvre terrible.
L'étreinte le jetait dans un trouble certain, un trouble qu'il ressentait chez sa jeune amante. Elle semblait au bord de la pamaison. Il fallait envisager de mettre fin à ce calvaire, de les libérer tous deux de la tentation en y succombant sans attendre.

Pour ne pas perdre cette douce chaleur que leurs corps en contact généré, il vit venir à lui, par télékinésie, un manteau suspendu à l'entrée. L'habit vola et tomba sur le sol à côté d'eux. Linéar s'empara de Liyana et la fit fléchir sous lui, pour l'allonger sur ce lit de fortune. La dureté du sol serait toujours présente, mais ils évidaient la froide morsure des dalles. La froideur du sol traversait légèrement le manteau, ce qui était déjà suffisant pour générer une sensation de bien-être à leurs corps échauffés.
Tout en allongeant la jeune fille, il acheva de la dévêtir de cette robe qui gardait encore ses longues jambes galbées à l'abris de son ardeur. Il l'embrassa à nouveau, regoûtant à ses lèvres avec un plaisir renouvellé, tandis que ses mains partaient à la conquête de ses courbes parfaites.

Lorsque Linéar l'invita à s'allonger, Liyana n'avait même pas fait attention au manteau qui se trouvait au sol. Cambrait, elle attendait les caresse de son amant. Elle l'observer agir des ses yeux de turquoise. Son souffle se faisait plus rapide, presque difficile. Elle laissa échapper plusieurs gémissements, sous les caresses de Linéar.

Elle vit sa robe glisser le long de son corps, offrant la vue de son corps complètement nu. Elle le vit se pencher sur elle. Elle ne pu résister à l'envie de le serrer contre elle, et l'attrapant par les épaules, elle l'invita à se coller à elle. Son corps brulant n'attendait qu'une chose: ne faire qu'un avec celui de Linéar.

Elle se cambra sous les caresse du jeune homme. Ses longs cheveux bruns formant une auréole de velours autour de son visage. Ses lèvres cherchaient de nouveau celle de Linéar. Elle caressait tendrement ses cheveux clairs. Un léger nuage de vapeur s'échappait de la bouche de la jeune femme, témoignant de la chaleur de son corps. Ses ongles griffaient le dos et les épaules de Linéar, laissant des marques légères...

Linéar, toujours vêtu de son pantalon noir -mais pour combien de temps encore ? -, répondit aux gestes de la jeune fille, si empreints d'une douce violence. Il y répondit par des frôlements, des caresses, plus empressés, plus impérieux, à l'image de son désir. Il explorait son corps sa retenue, trouvant les points stratégiques de leur guerre sensuelle.
Il ne voulait rien précipiter, même s'il bouillait de la même envie. Juste pour le plaisir de la voir se pâmer, se tendre, et de se sentir lui-même frustré, avide, désireux d'étancher sa soif.

Il poursuivit la valse langoureuse de ses baisers, revenant sur les courbes voluptueuses de sa poitrine, descendant sur son ventre blanc qu'il embrassa à n'en plus finir. Il poursuivit dans sa lancée, et goûta à des jeux plus érotiques, plus secrets, qu'on a pas besoin de retranscrire par des mots. Il attisa le désir en elle, s'emparant avec ses lèvres des replis les plus intimes de son être.

Il sembla la laisser languir quelques secondes, mais bientôt il la recouvrit de son corps consumé par le désir. Il était nu à présent, s'étant débarassé de son pantalon et de ses dessous. Il l'embrassa avec avidité, poursuivant quelques caresses furtives pour la préparer à leur future union. Il ne négligeait pas cette étape, puisque de là dépendait leur ivresse à venir. Quand il n'en puit plus d'attendre, que son corps la réclamait enfin de toutes ses forces, il s'invita en elle, faisant fusionner leur être. Dans le même temps, il s'était à nouveau emparé de ses lèvres, comme pour avaler son souffle brûlant, le faire sien, la sentir davantage. Ses bras s'étaient noués autour d'elle, ils n'auraient su être plus proches qu'ils ne l'étaient déjà.

Sous les caresses de plus en plus intimes de Linéar, Lily ne pouvait retenir ses gémissements qui se faisaient de plus en plus sonores. Ses mains expertes caressaient chaque recoin de son être, de son corps. Elle brulait de désir, et elle voulait faire cesser cette chose devenue insupportable qui lui enserrait le cœur.

Lorsqu'il entra en elle, Liyana poussa un gémissement plus sonore que les autres, et émit un bruit, plus proche de la douleur que du plaisir. Il vint chercher ses lèvres impatientes et l'embrassa de nouveau. Liyana s'offrit complètement à lui, tantôt gémissante, tantôt brutale. Elle mordait par moment l'épaule du jeune homme, et se cambrait sous ses assauts sensuels. Elle referma lentement ses jambes sur le corps du jeune homme, comme pour l'empêcher de s'échapper.

Son corps sonnait à l'unisson avec celui de Linéar. Ses gémissements de plus en plus sonores, finiraient par se faire entendre de la rue, mais elle s'en fichait complètement. Le fait de pouvoir être vus, avait quelque chose de relativement excitant...

Linéar mesura d'abord la force de ses assauts, afin de lui laisser le temps de s'accoutumer à son corps, juste un intermède avant qu'ils ne sombrent à nouveau dans la volupté.
Les gémissements de Liyana avaient quelque chose de mélodieux, Linéar se plut à les entendre. Un petit sourire moqueur aux lèvres il la mordilla dans le cou, voulant lui donner d'autres raisons de faire entendre sa jolie voix.

La violence avec laquelle elle se cambrait se refléta en lui, les mouvements de son bassin se firent plus impétueux, mais toujours en concordance avec le corps de la jeune fille. Moment de purs délices, il caressa ses seins, en gobant la pointe avec un plaisir délectable. Il glissait au creux de ses reins, fermait les yeux pour goûter à cette jouissance particulière. Il n'était pas expansif au niveau vocal -il était musicien et non chanteur- mais son souffle s'emballait, son coeur battait à tout rompre. Il se donnait complètement à ce plaisir, à cet acte, sans détour, et l'exprimer à sa manière.

Q'on les entende ou pas, il n'en avait cure. Il ne se demandait même pas si le fait d'être vu l'exciterait davantage. A ce moment-là, son plaisir était presque total, le corps voluptueux de Liyana, offert, soumis à ses câprices, voilà qui le satisfaisait amplement... pour le moment.

Le corps de Liyana répondait à chacun des assauts du jeune homme. elle tremblait tellement le plaisir devenait intense. Elle se sentait presque prête à exploser, à lâcher toutes les soupapes qui gardaient son corps. Elle remarquait cependant les sourires espiègles du jeune homme et lui rendait tendrement. Mais à présent elle prendrait les choses en main.

Elle bouscula le jeune homme pour le faire tourner, ainsi elle se retrouverait sur lui, à la façon d'une amazone. Elle le regarda droit dans les yeux, la jeune femme si douce et si tendre avait laissé place à une jeune femme sauvage. Elle l'embrasse d'abord goulument, avant de lancer des coups de reins qui se firent de plus en plus violents.

Elle offrait la vue de son corps, de ses seins gonflés par le plaisir. Elle se cambrait toujours autant, posant ses délicates mains sur le torse de son amant. Elle gémissait, balançant sa tête en arrière comme si cela lui procurait un plaisir plus intense encore. Ses magnifiques yeux fixaient à présent le jeune homme examinant chacune de ses réactions, pour agir de façon à lui procurer le plus de plaisir...

Linéar se laissa volontiers faire lorsqu'elle le renversa pour le chevaucher. Quoi de plus excitant qu'une femme dominatrice ? Il ne manquait plus que le fouet et le mélomane revivrait un de ses plus chers fantasmes, mais passons...

Il saisit ses hanches, les massant avec fièvre, le sentant vibrer sous ses doigts alanguis par le plaisir. Dans cette position, elle faisait tous les efforts, mais il n'était pas en reste et accélérait la cadence, suivant son rythme, son désir.
Il contemplait le magnifique spectacle qu'elle lui offrait, remontant une main pour faire honneur à son corps tendu et gorgé de plaisir.

Quelques passants avaient entendu les cris étranges provenant de la boutique. Une vieille femme s'était approchée, inquiète. Le magazin était fermé, le gérant serait-il malade ? Mais quand elle rapprocha son oreille de la porte, elle saisit la véritable nature de ces gémissements et vira au rouge pivoine. Elle déguerpit en vitesse tandis qu'une paire de jeunes gens éclataient de rire. Ils étaient des habitués du bar caché dans les profondeurs du Dan'Mark, ce bar glauque et étrange, ils n'étaient pas étonnés, connaissant un petit peu le propriétaire, de le "voir" prendre son pied en plein milieu de la journée.

A l'intérieur, le couple s'adonnait encore à leur lutte torride. Linéar se redressa, sans libérer son amante de son emprise. Il n'allait pas tarder à atteindre la limite de son plaisir, il devait s'assurer qu'il en serait de même pour la jeune femme pour que leur union soit parfaite. Il l'embrassa encore, enivré de jouissance, faisant glisser ses mains entre ses cuisses, là où il pouvait encore, pour exarcerber les flammes qui la consummaient, pour achever leur communion dans les règles de l'art.

Liyana avait bien remarqué la présence de la vieille dame à la vitrine du magasin, et lui avait offert un sourire espiègle, avait de la voir disparaitre gênée. Ses coups de reins se firent plus rapides et plus violents, elle avait du mal à retenir son corps de tout lâcher. Elle devait arriver au paroxysme du plaisir en même temps que Linéar, sinon tout cela n'aurait servit à rien, toute cette douceur, cette communion.

Elle sentit alors la main du jeune homme se faufiler entre ses cuisses. Elle fut d'abord surprise, puis le laissant agir, elle ne put retenir un gémissement très sonore, presque un cri. Ses hanches accéléraient encore le mouvement offrant autant de plaisir qu'elle en avait reçu. Elle sentait le corps de Linéar réagir, et savait qu'il n'était pas loin de lâcher prise.

Elle l'embrassa descendant lentement, sur on torse, embrassant et parcourant de ses lèvres les boutons de rose qui l'ornaient. Son but était d'arriver à ses limites en même temps que Linéar. Sa main légère et douce, n'allait pas tarder à faire exploser le plaisir de Liyana...

Après avoir dispensé ses caresses expertes, Linéar finit par la caler bien contre lui, reprenant ces lèvres qui avaient déjà fait leur oeuvre sur son torse... Ils y venaient, l'aboutissement de leurs caresses, de leurs baisers, et l'embrasement de leurs sens.

Pour lui, ce fut comme un incendie, il avait fermé les yeux, sa respiration lourde et saccadée stoppa quelques secondes, les secondes suprêmes où sa satisfaction fut entière et totale.
Pendant quelques instants, il demeura sans bouger, son corps encore chaud de leur étreinte étroitement collé à celui de la jeune fille. Le désir avait complètement disparu, il ne restait plus que le plaisir.
Il baisa les lèvres, leur commissure, la joue de Liyana, avec lenteur, pendant que ses mains erraient dans son dos, dessinant des courbes lascives et langoureuses. D'ultimes caresses pour achever leur étreinte tout en douceur.

Ils tombèrent ensemble sur le manteau, car il la serrait encore dans ses bras dans une agréable et souveraine torpeur. C'était ce fameux moment où la volupté, maîtresse, entraîne deux amants dans des songes éveillés...
Peu à peu, Linéar recouvrait le souffle, mais les yeux clos il goûtait encore à ce moment de calme après la tempête. Sa tête était enfouie dans ses cheveux noirs, respirant leur parfum.

Cela faisait un moment qu'ils n'avaient pas parlé. Il était le dernier à avoir pris la parole il lui semblait... Mais cela n'avait pas d'importance. Ce moment se passait de mots, la jeune femme avait été bien plus éloquente avec ses gestes. Elle avait montré une partie d'elle-même qu'on aurait pas soupçonné, mais qui n'avait pas déçu Linéar.

Voici le moment tant attendu, celui où le corps est aux limites de la résistance. Son corps entier sonna dans une note mélodieuse. collée contre le jeune homme son corps entier se mit à trembler. Et les yeux fermés, elle poussa un gémissement sonore qui s'évanouit peu à peu dans un soupir. Elle appuya délicatement sa tête sur le torse de Linéar, restant là, sans bouger, lovée contre lui. Elle était...bien, oui c'est ça juste bien, comme le calme après la tempête.

Elle ferma les yeux, cherchant à reprendre sa respiration. Son corps avait expulser toute la tension, tout ce mal qui la travaillait tant. Elle posa ses mains délicate sur les épaules du jeune homme, et releva lentement la tête, pour l'observer de ses yeux bleus. Elle ne prononça aucun mot, cela n'était pas nécessaire. Elle le regardait c'est tout, là les yeux fermés, ressentant tout ce qui venait de se passer. Elle le trouvait encore plus beau qu'à l'accoutumée.

Elle lui caressa tendrement les cheveux, elle ressentait quelque chose de nouveau pour le jeune homme, quelque chose qui l'étonnait. Mais elle n'en fit rien paraitre, cela n'était pas nécessaire...

Linéar poussa un petit soupir de satisfaction et réouvrit les yeux. Il ne pouvait pas se payer le luxe d'une sieste. Il ne tarderait pas à ouvrir à nouveau sa boutique. Il n'était pas encore assez riche pour fermer en plein milieu de l'après-midi sans encombres.
Mais là encore il prendrait son temps, il devait récupérer, se rhabiller, et rhabiller sa charmante cliente, à moins qu'il ne finisse de ruiner sa réputation en passant pour une maison de passe. Il avait bien détecté la présence d'une personne, à la vitre, mais cela avait été le cadet de ses soucis.

Il se redressa lentement, relevant du même coup la jeune fille encore blottie contre lui. Elle affichait sa nudité, visiblement sans honte, sous ses yeux encore songeurs. Il la contempla un instant, imprimant dans son esprit la beauté et la douceur de ses courbes.
Puis il attrapa ses vêtements en silence. Il commença par remettre ses dessous et son pantalon.

Il avait procédé assez rapidement, car en observant la jeune fille il avait eu subitement l'envie de l'aider à se revêtir, comme s'il s'agissait d'une grande et magnifique poupée. Après tout, il l'avait déshabillée, il lui devait bien ça. Il la prit par la main et et se leva, l'incitant à se remettre debout elle aussi. Il baisa sa main, comme il lui avait fait ce baise-main à la fin de leur première rencontre. Il récupéra le vêtement qui protégeait d'ordinaire ses rondeurs et il lui remit avec des gestes délicats et posés. Il reprit enfin la robe, avec comme un air de regret dans les yeux. Renfermer ce corps tentateur sous la rudesse de l'étoffe, mais tout bonne chose a une fin.
Il s'agenouilla devant elle, écarta l'entrée béante de la robe pour qu'elle y mette les pieds et qu'il puisse la rhabiller.

Il souriait avec malice, profitant encore de cette vue, de sa silhouette à demi-nue et qui portait encore les marques de ses suçons avides, de ses baisers voraces.

Elle se releva lentement, aux cotés de Linéar. Lorsqu'il alla chercher ses habits pour la rhabiller elle fut relativement surprise. Aucun homme auparavant n'avait prit la peine de faire cet acte, tout aussi naturel que de la déshabiller. Elle lui sourit avec une tendresse nouvelle, sans aucun voile. Elle se laissa faire comme lorsque l'on chaque la nudité d'une statue.

Elle se laissa rhabiller. bientôt il faudrait qu'elle abandonne cet homme qu'elle le laisse vaquer à ses occupations, mais cela lui fendait littéralement le cœur. Une boule au ventre fit son apparition, et elle ne put cacher ce léger voile de tristesse qui passa dans ses yeux. Elle aurait dû, pourtant être heureuse, d'avoir trouvé cet homme qui respectait ce qu'elle étai: un être libre.

Elle releva lentement les yeux, et les fixa dans ceux de Linéar lorsqu'il se trouvait face à elle. Lorsqu'il lui avait fait le baise main, elle avait sourit. Et ce sourire en disait long sur ce qu'elle ressentait. Elle tentait de garder ce qu'elle ressentait, mais comme elle ne savait pas mentir son corps le reflétait. Elle alla se serrer contre Linéar, comme si ses bras la protégeait du monde...

Il avait fait glisser la robe en douceur, en suivant la ligne de ses jambes. Il lui fit passer la limite de ses hanches, puis il en revêtit ses bras, dispensant sur sa peau quelques dernières caresses.
Il époussota la robe, car il avait un souci du détail dantesque. Il sortit les cheveux coincés dans la robe et les fit glisser sur ses mains comme un voile de soie noire.
Ses mains longèrent ses bras, retrouvèrent ses doigts, il les saisit et la rapprocha une dernière fois de lui pour baiser doucement sa main.

Mais la jeune fille se serra contre lui, il referma ses bras sur elle et joignit ses lèvres aux siennes, sans préambule. Tout avait commencé par ce baiser interdit qu'il avait rechigné à lui donner, comme pour la tenter, se tenter lui-même. Et finalement lorsque leurs bouches s'étaient enfin trouvées, ils n'avaient pu se défaire l'un de l'autre, finissant par s'étreindre follement, sans restriction aucune.
Mais il ne fallait pas laisser tout recommencer, le monde continuait à tourner sans eux et ils devaient songer à y retourner, à retrouver leur liberté respective.
Même si Linéar possédait un bien à terre, il en demeurait pas moins un être volage et sans attache. C'était sans doute pour cela que Liyana pouvait se penser comprise par cet homme : il jouissait d'une liberté presque semblable à la sienne.

Il l'embrassa une dernière fois, tenant son visage entre ses mains, puis il rompit le lien et la considéra un instant, l'air indéchiffrable.

Il saisit sa chemise qu'il n'avait toujours pas remise et l'enfila. Il était temps.
Ses yeux se posèrent sur la harpe que la jeune fille avait choisi... Il se souvint de ce geste qu'elle avait eu, quand elle avait voulu le payer. Elle avait relevé sa robe pour accéder à sa bourse, et un instant ce geste avait paru ambiguë, comme si elle allait payer de sa personne.
Il était alors difficile à imaginer que les choses tourneraient ainsi, aussi naturellement.

Elle l'embrassa tendrement, et le vit s'éloigner d'elle. Elle savait ce que cela signifiait, elle aurait réagit pareil avec un autre homme. Elle soupira, les choses étaient ainsi, la vie était ainsi douce et cruelle à la fois, elle devait reprendre sa vie d'artiste comme Linéar devait reprendre la sienne. Elle le fixa de ses yeux de turquoise, et le vit observer la harpe qui était restée là seule. Elle lui sourit tendrement et se dirigea vers l'instrument.

Elle fit courir ses doigts fins sur les cordes de l'instrument la faisant chanter de nouveau. Elle sourit de nouveau, elle avait retrouvé ce qui la caractérisé tant, sa liberté et sa légèreté. Elle hésita quelques secondes, elle ne savait vraiment comment réagir. Une partie de son cœur lui disait: "Part vole, retrouve ta liberté..." Et l'autre lui disait simplement:"Tu ne peux pas le laisser là..."

Elle installa sa harpe sous son bras, et sans même un mot, elle se dirigea vers la porte du magasin. Elle fit tourner la clé dans la serrure et ouvrit la porte. Un courant d'air frais s'engouffra le magasin, et fit voleter ses longs cheveux noirs, et rafraichissant l'atmosphère chaud de la pièce. Elle inspira profondément, espérant que Linéar aurait l'esprit de la retenir, ce dont elle doutait...

Linéar croisa les bras et la contempla de là où il était, c'est-à-dire appuyé contre son bureau.
Elle était sur le pas de la porte, prête à partir. Elle doutait de ses intentions, il le savait, il n'était pas télépathe pour rien.

Il lâcha un petit rire et sa voix s'éleva alors, brisant le silence qui avait été jusque là ponctué de leurs gémissements et de leurs soupirs :

"Parcours les rues, chante, Liyana... Retrouve ta liberté, c'est comme ça que tu es la plus belle."

lança-t-il d'une voix qui avait retrouvé une once de sa froideur habituelle, mais il y avait une sorte de gaieté sous-jacente, difficile à déterminer.

" Quant à moi, je ne vais pas m'envoler, j'ai une boutique à faire tourner, ça implique une certaine rectitude géographique..."

Il sourit, railleur, mais avec une certaine tendresse : il lui faisait passer un message implicite. Elle pouvait toujours repasser le voir, si le coeur lui en disait. Elle savait où le trouver. La réciproque n'était pas vraie mais il n'aurait pas voulu qu'il en soit autrement. Cela n'irait pas à la jeune fille que de s'enchaîner à un logement fixe. Et pour Linéar l'harmonie, la bonne marche de la destinée, était plus importante que tout.
D'ailleurs, à propos de se revoir, il lui avait proposé de chanter dans son bar, et sa proposition tenait toujours.

"Au revoir..."

termina-t-il, laissant le doute quant à de possibles retrouvailles.

Elle le regarda droit dans les yeux, se retournant légèrement et lui sourit avec tendresse. Elle fut surprise de ses paroles, et celles ci lui réchauffèrent le cœur. Elle devait toujours chanter dans son bar, elle ne se priverait pour rien au monde de la faire. Elle défroissa du plat de sa main la robe qu'elle portait, et lentement, et dit d'une voix douce et calme:

"Merci..."

C'est le seul mot qu'elle trouvait à dire, pour éprouver ce qu'elle ressentait, une sincère douceur dans sa voix reflétait le bienfait que cette rencontre lui avait procuré. Elle était reconnaissante au jeune homme d'avoir ouvert son cœur ainsi. ses pieds nus jouaient sur le sol, sans qu'elle s'en rendre vraiment compte. La liberté l'appelait déjà, à peine l'avait elle laissé fuir.

Elle lui offrit alors un sourire radieux, comme elle n'en avait pas offert depuis longtemps. Elle était en phase avec elle même et avec ce qu'elle était. Elle disparut furtivement, laissant derrière elle ce qui la caractérisait le plus...Ce parfum de liberté...

[Ca y est c'est fait....J'suis amoureuse XD....Pfff c'est la fatigue je craque!!!]

[Ha ! ce sagouin de Linéar aussi... XD Bon, je vais par contre finir sur une note moin drôle pour boucler ce que j'ai dit dans ma première réponse, man dieu ! XD ]

Lorsqu'elle fut partie, Linéar attendit encore quelques minutes, observant l'extérieur d'un oeil placide. Peu à peu, il retrouva sa froideur, sa nonchalance narquoise, son humeur coutumière. A supposer qu'elles avaient vraiment disparu.
La tendresse. Il connaissait bien ce sentiment, il agissait souvent en le suivant, il était tendre pour beaucoup de chose.
Même quand il faisait le mal, il savait montrer de la tendresse.

Il se détourna de son bureau, et passa derrière pour franchir la petite porte cachée dans le mur. Ses sens télépathiques étaient en alerte au cas où quelqu'un entrerait dans sa boutique. Il descendit l'escalier, lentement, pour retourner dans son bar encore fermé.
Il n'ouvrirait que la nuit.

Mais il avait quelque chose à terminer. Liyana l'avait en effet interrompu dans un tête à tête assez passionant. Il était remonté de son bar, refermant sa chemise blanche, pour lui vendre une Harpe, mais une chose en entraînant une autre... il avait mis plus de temps que prévu, laissant en plan la personne dont il devait s'occuper, en bas, dans son pub.
Bah, il supposa que son invitée souterraine ne lui en tiendrait pas rigueur.

Lorsqu'il entra dans son bar, il avait un sourire étincelant, mais mauvais. Il lança d'une voix douce et narquoise :

"Navrée pour le retard, ma belle, mais elle m'a donné beaucoup plus de plaisir que toi. La concurrence est rude, tu devras t'y faire..."

Il parlait de la jeune troubadour, bien sur, une façon peu élégante d'étaler ses conquêtes face à une autre femme...

Il sourit et s'avança pour passer derrière son bar. Il sortit et un seau et une serpillière d'un recoin et les posa contre un mur, tandis qu'il sifflotait une mélodie.
Il prit un sac poubelle, il devrait enlever le plus gros avant de nettoyer le sol.

Il ne sembla pas s'émouvoir du silence qu'il reçut pour seule réponse. Et pour cause... Il s'arrêta et contempla la jeune femme qu'il avait délaissée pour Liyana.
Elle était ravissante, des jambes fines, un corps svelte, des cheveux auburns luisants, un visage émacié, des bras longs et des mains parfaites. Elle aurait été d'une beauté encore plus redoutable si tous ces éléments étaient en un seul morceau.
Car cette femme était morte, découpée, et amassée en un tas de membres sanguinolants.

Linéar ramassa les bouts de corps à l'aide d'un tisonnier pour ne pas se tâcher, et il les enferma soigneusement dans le sac.
Puis il se dirigea vers une autre porte qui descendait vers ses réserves. Il y déposerait l'encombrant sac avant de s'en débarasser plus tard, à la faveur de la nuit. Il passa devant une chaise où reposait une chemise blanche tâchée de sang. La chemise qu'il portait dans la matinée mais qu'il avait dû changer suite aux souillures rouges qui la parsemaient. Liyana se serait sans doute posée des questions s'il avait gardé ce vêtement sanglant pour l'accueillir.

Lorsqu'il revint, il put passer la serpillère pour faire dispâraître tout ce sang qui s'étalait sur le sol en des flaques difformes et monstrueuses.

"Confondre un do et un fa..."

soupira-t-il avec une tristesse feinte.

"J'en connais qui sont morts pour moins que ça..."

Et il nettoya son bar de fond en comble, supprimant jusqu'à l'odeur putride du sang.
C'est ainsi que ce personnage étrange et équivoque acheva sa journée.
Une journée excellente.
Il avait supprimé une fausse note.
Et trouver une magnifique et souveraine mélodie.

[Sujet clos et bonne nuit XD ]

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